cannage
Un peu d’histoire…
Le cannage traditionnel est apparu au 17ème siècle. Il rend les sièges plus légers, donc facilement transportables. C’est un tissage réalisé à base de rotin, une plante exotique importée tout d’abord par les Anglais et les Hollandais. C’est sous la Régence puis sous Louis XV que les 1ers sièges cannés sont réalisés. Ils s’adaptent à tout type de siège : cabriolets, méridiennes, chaises…
Au 20è, le cannage mécanique apparait, il est réalisé par des machines et s’achète tout fait directement en rouleau. Il a été propulsé notamment par les chaises bistrots Thonet qui sont devenues très populaires dans les cafés.
Cannage traditionnel / cannage mécanique, quelle différence ?
Les 2 techniques ne sont pas interchangeables. On ne peut pas poser un cannage mécanique sur un châssis traditionnel et inversement.
Le châssis traditionnel est percé de trous sur le pourtour. C’est là que seront tissés les brins de rotin les uns après les autres, d’abord à la verticale, puis à l’horizontal et pour finir en diagonal. Lorsqu’on retourne la chaise, on peut voir ces trous.
Pour un châssis moderne, il y a ce qu’on appelle une gorge sur le dessus du châssis. C’est dans ce renfoncement que sont glissés les brins pré-tissés et qui tiennent grâce à un morceau de moelle de rotin qui vient cacher les finitions.
Prestations proposées à l’atelier
Les 2 techniques peuvent être réalisées à l’atelier suivant le type de chaise que vous possédez. Encore une fois, les 2 techniques ne sont pas interchangeables.
Si une patine est nécessaire, elle peut être réalisée par mes soins moyennant un supplément. Il faut savoir que la canne de rotin se patine naturellement avec le temps, donc il n’est pas nécessaire de la vernir.
